Parlez-vous le langage des chercheurs ? - 2ème partie

Parlez-vous le langage des chercheurs ? - 2ème partie

Les mots utilisés par les scientifiques pour décrire et étudier les addictions font souvent partie du langage courant. Pourtant, dans le contexte de la recherche, ils n’ont pas forcément le même sens. Vous ne l’avez pas remarqué ? Alors, à vous de jouer, faites-le test !

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Wesh…
Pour une petite révision, voici déjà un petit lien : L’addiction, c’est quoi ?

>> et si tu partageais le savoir sur tes réseaux ?

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Question 1

L’effet renforçant d’une drogue signifie :

que chaque prise de drogue incitera à en reprendre

que la drogue permet de mieux résister aux douleurs

que la drogue déclenche un signal dans le cerveau qui fait croire qu’on est super-puissant

Feedback:

Mytho... les drogues peuvent procurer une sensation de puissance, de dépassement de soi mais cela n’a rien à voir avec le caractère renforçant

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Question 2

Le circuit de la récompense représente :

un mécanisme du cerveau qui a pour fonction de favoriser les comportements qui sont nécessaires à notre survie

Feedback:

Réponse vraie : le circuit de récompense est conservé dans toutes les espèces. Chez l’homme, il est détourné par la prise de drogue.

un dispositif qui génère des sensations plaisantes en libérant de l’adrénaline

le circuit dans Mario Kart où les pilotes de course gagnent le plus de coupes

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Question 3

Les chercheurs en neurosciences ont identifié la dopamine comme un neuromédiateur associé au plaisir et ont montré que :

la prise de drogue réduit la quantité de dopamine libérée dans le cerveau

Feedback:

Mytho... C’est l’inverse, la prise de drogue augmente la quantité de dopamine libérée dans le cerveau

la libération massive de dopamine est associée à la survenue des délires et des hallucinations caractérisant les psychoses

la viande de boeuf est riche en dopamine

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Question 4

De nombreux travaux en génétique des addictions ont permis d’identifier des gènes de vulnérabilité. Cela signifie que :

Être porteur de ces gènes augmente le risque de développer une addiction

Feedback:

Réponse vraie : de très nombreux gènes ont été identifiés comme étant probablement impliqués dans les addictions aux substances psychoactives. Mais aucun gène identifié à ce jour ne possède un effet majeur à devenir addict, en clair aucun d’entre eux n’explique à lui seul la survenue de l’addiction.

Tout le monde est porteur de ces gènes sauf les super-héros 

L’absence de ces gènes protège du risque de devenir addict

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Question 5

Les chercheurs ont identifié dans le cerveau un récepteur, le récepteur CB1, sur lequel se lient des endocannabinoïdes. Ce sont :

Des molécules contenues dans les joints

Feedback:

Mytho... ce sont des neuromodulateurs produits dans le cerveau. C'est la découverte d’un récepteur pour le THC qui a fait soupçonner l’existence d'une molécule naturelle : le premier endocannabinoïde (« endo » pour « intérieur »), l’anandamide, a été identifié en 1992 ; un deuxième récepteur (CB2) et d’autres endocannabinoïdes (endoCB), comme le 2-arachydonoylglycerol (2-AG), ont été identifiés par la suite.

Des neuromodulateurs produits naturellement par le cerveau

Des plantes très riches en THC cultivées par des humanoïdes