Quiz de rentrée

Bingo, voici la liste des principaux critères :

• La perte de contrôle, càd l’incapacité répétée à restreindre et à arrêter la consommation ou le comportement
• Le « craving » ou désir intense, conscient et envahissant de consommer une substance ou de satisfaire le besoin (de boire un verre d’alcool par exemple) 
• La poursuite des consommations malgré la conscience de leur nocivité (je m’endette à force de jouer)
• La tolérance (ou accoutumance), c’est-à-dire la nécessité d’augmenter les doses pour obtenir l’effet recherché
• Le syndrome de sevrage, qui est un état de mal-être s’exprimant sur le plan physique, psychique (voire les deux) lorsque la substance vient à manquer, et qui disparaît dès la reprise de la consommation

Pour le café, on peut observer une consommation répétitive mais une faible probabilité de perte de contrôle : sa consommation ne va pas conduire à négliger des activités professionnelles, domestiques ou de loisir. Il n'entre pas dans la liste des substances susceptibles d'entraîner une addiction.

L’addiction au sexe n’est pour l’instant pas référencée dans l’ouvrage de référence des pathologies psychiatriques et des addictions, le fameux DSM. Par contre l'OMS, l’organisation mondiale de la santé, a retenu le concept, sous le terme comportements sexuels compulsifs, dans sa onzième classification. L’addiction sexuelle s’inscrit dans un cycle associant préoccupations sexuelles obsédantes, rituels, comportements compulsifs, et une triade comprenant la honte, la culpabilité et le désespoir une fois l’acte sexuel achevé.

Les effets délétères sont bien sûr augmentés par le dosage en THC et le nombre de prises de cannabis. Ainsi, une période d’abstinence pendant 30 jours suivant des doses croissantes de THC pendant 10 jours ne suffit pas à récupérer une mémoire de travail intacte.

L’expérimentation des drogues pendant la maturation du cerveau, ici la cigarette, augmente la vulnérabilité aux effets neurotoxiques. L'adolescence est une période critique du développement physique et cérébral où l’on est plus sensible aux récompenses.

De même que les plantes à fleurs utilisent certains sucres dans leurs nectars et leurs fruits (c.-à-d. saccharose, glucose et fructose) pour attirer et récompenser certains animaux utiles à leur survie et à leur reproduction (p. ex. les insectes pollinisateurs et les singes frugivores), les plantes psychoactives utiliseraient certaines molécules psychoactives activant le circuit désir-récompense pour mieux se multiplier et se reproduire grâce à certains animaux sensibles à leurs effets.